Qui ne connaît pas la célèbre légende du grand Gargantua, ce sympathique géant qui, outre sa passion pour la bonne chaire, aimait beaucoup voyager. On raconte, qu’alors en route vers l’Italie, il s’est trouvé freiné dans son voyage par la barrière des Aravis. Après avoir fait rouler les pierres sous ses bottes, effrayant les nombreuses hardes de chamois, il se trouva bientôt sur la ligne de crête. Devant lui resplendissait les neiges du massif du Mont-Blanc. Il n’en finissait plus d’admirer la beauté du paysage. Mais le temps s’écoulait et il lui fallait bien vite poursuivre sa route s’il voulait arriver à bon port avantLire plus →

C’était un dimanche matin… Les occupants de la maison qu’on appelle « les Iles à la Victorine » (chalet situé en amont du Plan sur le chemin de Jaillet) étaient descendus, comme à l’accoutumée, à la messe au village. Seule leur petite fille, un peu fatiguée, était restée au chalet. Ses parents lui avaient fait mille recommandations, de n’ouvrir à personne, de rester bien au chaud… Mais hélas ! De retour de l’office, les pauvres parents aperçoivent avec effroi, au détour du chemin, un énorme loup tout prés de leur maison, traînant dans sa gueule une proie : c’était leur petite fille. Laissant sur place leurs sacs et provisions,Lire plus →

Tout le monde, ou presque, connaît le « Christomet » ce sommet qui, à 1845 mètres d’altitude, sépare les deux communes de Megève et La Giettaz. Fréquenté l’été par les vététistes et les randonneurs, il l’est aussi, l’hiver, par les skieurs, puisque Megève a aménagé son sommet pour y installer la gare d’arrivée d’un télésiège. On raconte que, jadis à cet endroit, une bergère aurait eu une apparition. Le Christ se serait manifesté à elle, tandis qu’elle gardait son troupeau. Lui a-t-il parlé ? On ne le sait… Toujours est-il que cette manifestation aurait été accompagnée d’un signe bien visible pour la postérité. En effet, à cet endroit,Lire plus →

Bien qu’ils aient été brodés au gré de l’imagination des narrateurs, les contes et légendes colportés par la tradition orale sont bien souvent basés sur des faits réels. Ainsi, il faut savoir que les loups et ours n’étaient pas rares dans notre région au XVIlème et XVIIIème siècles. Le dernier loup de Savoie a été abattu près d’Annecy pendant l’hiver 1835, et le dernier ours en 1921, à Montgellafrey, près de La Chambre (D’après « l’Almanach du Vieux Savoyard » de 1963 et 1965). L’hiver s’achevait. Comme la plupart des années, il avait été rigoureux, et les habitants du quartier de « Critin » (en amont du Plan) seLire plus →

« S’la folye kmanse u rosèyé târ, l’ivér vindra d’boun’eûra. S’la folye rosèye d’boun’eûra, l’ivér vindra târ ». Si la feuille commence à roussir tard, l’hiver sera précoce. Si la feuille roussit de bonne heure, l’hiver viendra tard ». « Observe le temps de la St Martin : (11 novembre) Si c’est le vent, l’hiver sera doux, si c’est la bise, l’hiver sera rude. » En principe, il doit faire beau le jour de la St Martin, si l’on en croit la légende. Chacun sait que St Martin, évêque de Tours, brave et généreux, a partagé en deux son manteau, un beau matin de novembre, pour en donner la moitié àLire plus →

C’était un soir de pleine lune comme on en voit rarement, une belle nuit étoilée qui invite à la promenade ou aux veillées. Le silence profond et reposant n’était troublé que par le bruit continu du Nant du Freu qui passe à proximité. Cette nuit-là, un homme vêtu de noir, et apparemment chargé, gravissait à pas lents et réguliers la pente raide, en amont du « Métan ». C’était POENCET de « Critin » qui rentrait chez lui. « Critin » se trouve au-dessus du Plan, sur le sentier de Croisse-Baulet ; bien que située à 1450 mètres d’altitude et à environ trois heures de marche du village, cette maison était unLire plus →

En se promenant en amont du chalet « lé Zliére », depuis la route de Jaillet, on découvre le « stoza » (emplacement) d’une maison qui s’appelait, pour les uns, « le Fougé « , pour les autres « le Fuzié « . Cette maison était autrefois habitée par un vieux garçon qui, malgré son éloignement de l’église, ne manquait jamais les offices religieux. Pourtant un jour, le curé constata son absence prolongée. S’étant inquiété à son sujet en interrogeant les personnes de son entourage, et ayant appris qu’il était malade, le prêtre décida de lui rendre visite pour lui porter les Sacrements. Arrivé à son chevet, le curé voulut se débarrasser deLire plus →

Voici quelques dictons concernant février et le temps : « la né d’fevré, lé polaye la tourze avoué lou pié ». « La neige de février, les poules l’enlèvent avec les pieds » ou autrement dit, la neige qui tombe en février ne dure pas. Les jours étant plus longs, elle fond généralement très vite. « Tan ke Pâke sé târ, l’iver l’y sofle u daré ». « Même si Pâques est tard, l’hiver lui souffle au derrière » ou autrement dit quant la fête de Pâques est tardive, et c’est le cas cette année (12 avril), l’hiver l’est aussi.Lire plus →

« Sé plieu a la santa Pétronille, é fodra karanta zeur pe sestié sé guenille » : S’il pleut à la Ste Pétronille, il faudra 40 jours pour sécher ses guenilles. « Se san Médard se nèye, é plieu karanta zeur pe tar a mou’en ke Barnabé végne le terié de légue » : Si St Médard se noie (s’il pleut le jour de St Médard) il pleut quarante jours plus tard à moins que St Barnabé ne vienne le tirer de l’eau. « Sé plieu a la Trinita, é plieu tote lé d’manze du stotan » : S’il pleut à la Trinité, il pleut tous les dimanches de l’été. Nos ancêtres possédaient unLire plus →